La santé communautaire a longtemps été considérée comme le parent pauvre de la pratique en santé publique en France. Nous regardions tous, avec un peu d’envie et pas mal de complexes, nos amis québécois ou belges, qui semblaient bien en avance sur ce sujet, à l’aise comme des poissons (pas d’avril) dans l’eau. Pourtant, l’air de rien, nombreuses sont les équipes qui ont mis en oeuvre cette pratique, y compris près de chez nous, en Île-de-France.
Parfois par conviction, souvent par nécessité : il n’y a guère de moyen plus sûr d’améliorer l’état de santé d’un groupe social, de réduire les écarts de santé, que de s’appuyer sur les connaissances des personnes concernées. Ce sont elles qui savent le mieux ce qui détermine leur santé, elles qui savent le mieux ce qu’il est utile, et parfois possible, de faire.
Alors on va se le dire.